Qui sont les Pindi auxquels Félicité Langwana a consacré cette étude ? Quel espace occupent-ils en République Démocratique du Congo ? Quelles sont leurs habitudes alimentaires ? Sur quoi reposent leurs croyances et leurs pratiques relatives aux interdits alimentaires que la coutume leur a imposés depuis des millénaires ? Ces croyances et pratiques ont-elles un impact sur leur sécurité alimentaire, surtout celle des femmes et des enfants ?
Fondamentalement, quelles perception en ont-ils ? La modernité exerce-t-elle une influence sur ces croyances en pratiques en milieu Pindi et en milieu urbain ? Finalement, qu’observe-t-on, quelles sont les perspectives d’avenir ? C’est à cette kyrielle de questions que Félicité Langwama répond dans ce petit livre intéressant, en recourant aux méthodes de sciences sociales.
Ce petit livre est intéressant parce qu’il permet, quelle que soit l’aire culturelle à laquelle le lecteur appartient, de s’interroger sur la pertinence de ces croyances et pratiques au moment où, en ce XXIè siècle, les valeurs nutritives de la plupart des aliments connus sont étudiés scientifiquement, catégorisées et de plus en plus vulgarisées grâce aux moyens actuels de communication.